Elle est super l'histoire de l'arbre à souhait !
J'ai remarqué à plusieurs reprises que le bonheur surgit toujours et seulement après les situations pénibles ou inconfortables.
Essayez de vous souvent de moments de bonheur.
Puis essayez de vous souvenirs des moments qui précédaienjt ces moments heureux !
Moi, par exemple, en vrai :
-je me souviens avoir skié en hiver, il neigeait, c'était beau, blanc, mais les flocons piquaient violement les joues, ça fait très froid, c'est comme des aiguilles qui percaient le visage quand je skiais.
Après le ski, je buvais du chocolat chaud dans le chalet. Quel apaisement, réconfort, fini d'interminables piqures aux joues, et alors je me souviens, tout en buvant du chocoalt, combien c'était beau le paysage tout blanc !
Si je n'avais pas mal aux joues avec ces flocans qui piquaient pendant ma descente de ski, aurais je vraiment bien souvenu de la joie de ski ? J'en doute un peu ! Aurais je grandement apprécié le gouter dans le chalet si je n'avais pas les mains gelés sous des moufles mouillés , les yeux aveuglés par la blancheur de neige ? J'en doute !
-je me souviens de ma randonnée en montagne. Comme je ne suis pas sportive, c'était dure. Moncoeur battait fort, j'étais essouflé, je grimpais de tout mon possible dans les alpes. Rando en haute montagne. Pas de paturage, des cailloux, et des fois neige éternels. Cascade. Marmottes que j'ai apercu. Bouqentins que j'ai pas pu voir de près. Mes pieds qui marchaient. Sol dur. Fait mal aux pieds. Fatiguée. Sac a dos qui me sciait les épaules. Trop chaud, visage qui a envie de s'éclater comme un fruit trop mur et gorgé de jus. Après cette rando, j'oublie ces souffrances de rando. Je ne retiens que de belles choses. Ah ces fleurs alpines, un peu comme des joubarbes ! Ah l'eau de torrent que j'ai bu, ah le ciel qui se découpe avec les crêtes montagnes, ah les pierres qui semblent si vivantes, et ces rares oiseaux qu'on a vu dans le ciel...ah, ce sentiment d'être dans une sorte de petit himalaya, à la française...du coup, on imprime mieux et bien nos moments de bonheurs dans notre âme...
-etc...
C'est à croire que les souffrances correspond comme à une sorte d'ouverture de l'âme, c'est dur, ca fait mal, on croit ne jamais reussir, qu'on peut des fois etre en pleine grave depression (quand on vit un deuil par exemple)...Mais après, l'âme quand elle a atteint son ouverture optimal, alors les bonheurs viennent s'imprimer avec toute sa violence et clarté dans l'âme.
Et après, quand l'on reprend le dessus, quand le train train quotidien nous fait oublier un peu l'essentiel, l'âme se renferme plus ou moins. Ne reste que le bonheurs imprimés là dedans.
Qu'en pensez vous ?
Je me pose cependant une question : peut on juste imprimer des bonheurs sans jamais avoir à "faire des efforts" d'ouvrir l'âme ?
Un peu comme du genre, une femme qui accouche un bébé, sans même faire han pfou pfouu aie han pfou aie, rhaaa pfouu, mais juste ploc, le bébé nait d'un coup, sans même une seule contraction au ventre ? Vous croyez que ca existe ? Je pense que oui, mais ça doit etre très rare ! Et puis, moi, je suis très tétue, je suis carrément accro au confort, j'aime pas du tout faire des efforts, je fais le moins possible, mais la vie est maligne, elle m'oblige souvent à faire des efforts !!! Oh que si !