Je venais de me marier, et je suis venu habiter chez mes beaux-parents dans un village où se trouvait l'usine qui a fabriqué les casques de la 1ère Guerre Mondiale.
En face de la maison où j'habitais, logeait une vieille dame. Personne dans le quartier n'ignorait qu'elle "conversait avec les morts".
Pendant la guerre de 1914-1918, cette vieille dame était donc une "toute jeune fille". Ses visions ont commencé comme les tiennes, Valérie.
Un soir en 1818, en rentrant de l'atelier où elle était affectée à la peinture des casques, elle reçut la visite d'un garçon du village. Il venait d'être tué et lui annonçait la fin prochaine de la guerre: tel jour, à telle heure.
Le 11 nov. au matin -alors que la nouvelle ne sera connue que dans l'après-midi, dans le village- toutes les maisons du quartier où la jeune médium habite sont déjà pavoisées, à la grande stupeur des gendarmes... qui veillent au bon ordre de "l'arrière".
Dans les maisons malgré l'incompréhension de ceux qui ne sont pas dans "la confidence", on fête la fin de la guerre.
"Les morts ne sont pas sans pouvoir" déclaration d'un Chef Shoshone, en préambule à un traité de "paix" avec les longs couteaux.