J'ai revé que j'ai rencontré ma copine du lycée Laurence.
On est ddevenus de jeunes filles, universitaires , on porte de jolies robes, très élégantes, coquettes.
Laurence se sent très bien à l'aise dans son role de femme séductrice. Elle a d'ailleurs des soupirants autour d'elle.
Moi, je me sentais intimidée, je ne suis pas encore habituée à incarner la femme que je suis, et j'admire Laurence, comme si j'espère secrètement comprendre comment s'aimer en tant que femme et surtout etre sexuée.
Laurence rit, parle de futilités, d'histoires d'amour, grande romantique qu'elle est. Moi, ça m'intéresse pas trop, mais j'écoute comme si je veux apprendre, comprendre, et peut etre que ca fera tilt, que j'aimerais alors mon statut de femme, que j'aimerais à mon tour etre seduisante, charmeuse. J'ai encore peur, je suis maladroite, ma beauté est troublée, gachée par mes pensées, dans le but de ne pas attirer des jeunes hommes. Et cela me convient fort bien, même si ça me décoit que de ne pas me sentir désirable, jolie, féminine, quelque chose de moche, de pas belle en moi qui me répugne et m'arrange pourtant.
Laurence court avec grace comme une gazelle, je la suis, mais je ne cours pas, je glisse comme si j'ai des patins à glace aux pieds. J'ai trouvé génial de glisser. Laurence s'étonne que je glisse, elle s'eclate de rire. Moi aussi. Du bonheur échangé.
Elle me fait visiter appartement, s'agite, court, me présente ses amoureux, des jeunes étudiants qui ne me regardent même pas, tellement je n'incarne pas une belle femme...Sa vie est tellement agitée que je parviens pas à faire attention, je reste concentrée sur mon être "comment aimer ce que je suis ? la femme , avec ce qui va avec : le sexe, la seduction, la superficilaité, etc..."
Je me suis réveillée avec une vive sentiment d'avoir rencontré Laurence.
Je réalise avoir revé en couleur, tellement inetense que je me demande si c'est ça le reve astral. Je me souviens surtout du comment est fait les robes, les fils, les trames, la texture pas trop lisse, plutot feutrée, les fils scintillantes, entre un beige doré et un violet parme. Je me souviens comment est la lumière dans ce rêve, lumière qui inonde la ville (dans le rêve), la même qui inonde l'appartement de Laurence, on dirait que c'est la lumière de fin d'après midi, celle qui commence à devinir jaune orangé, avant de devinir rouge. J'ai l'imppression que la saison est même là dans le rêve, on dirait qu'il fait frais et beau temps. un automne ensoleillé ? à moins que ce soit le tout début du printemps, pour qu'il fasse encore bien frais.
Etrangement le rêve me semble ravigorante, comme une bouffée d'air frais.
Je me suis levée avec sourire cachée en moi, un sourire de satisfaction, d'apaisement. De quelque chose que j'ai compris, appris. Je ne sais pas quoi pourtant !