Trahison

Il y a des rêves qui marquent vraiment et qu'on ne peut jamais oublier...
C'était il y a au moins 8 ou 10 ans je ne sais plus exactement.
Dans ce rêve si particulier, j'étais l'un des fils d'un grand guerrier, une sorte de chef de clan. Il était vraiment très impressionnant, très large, un colosse, il était vêtu de peaux d'animaux. Un homme respecté, et très cruel, très dur. J'avais sans doute commis une grave, très grave erreur car ce jour-là mon père ordonna froidement à mon frère de m'exécuter. Je me souviens de l'air tourmenté de mon frère, pris entre sa soumission au colosse et ce qui pourrait s'apparenter à de l'amour fraternel et qui l'a fait hésiter. Je pense qu'il savait qu'il ne pourrait pas désobéir et que ça lui coûtait énormément. Mais il a hésité plus longtemps qu'il ne le fallait. Mon père l'a insulté avec cruauté et il est venu se poster en face de moi. Lorsqu'il a enfoncé sa lame dans mon corps, ce n'est pas celle ci qui m'a transpercé de douleur, non c'est cette déception immense, cette souffrance terrible de me dire que mon propre père venait de m'abattre comme un ennemi. Je ne me souviens pas de ce que j'avais commis comme faute mais ça me semblait disproportionné d'en arriver jusque là. J'ai pensé à ma mère et la façon dont elle prendrait cette tragédie, elle qui m'aimait... Et puis je me suis senti m'élever, mon corps était au sol, et je l'ai vue, ma mère, accourir vers mon corps. Je me disais que tout s'était passé si vite, que je n'avais eu le temps de trop souffrir finalement. J'étais triste pour ma mère, j'ai ressenti toute sa douleur elle était si forte, sans fin. Mais malgré cela, j'étais comme détaché...difficile à expliquer.
Puis je me suis réveillée, il était 7h je devais être au bureau à 8h, ce jour-là la matinée a été difficile, j'étais assez perturbée les images du rêve dėfilaient dans ma tête...
Un autre qui me paraissait tout aussi réel mais plus bref.
Je pense que j'étais à Rome, durant l'Antiquité. J'étais une femme, l'homme que j'aimais dans ce rêve était un soldat romain. Sans m'expliquer pourquoi je savais que cet homme était mon ex-compagnon dans ma vie d'aujourd'hui. J'étais très en colère, je me revois encore dans l'enceinte d'une sorte de Colisée à ronger ma colère. Il devait repartir en guerre et je craignais pour sa vie, j'avais peur qu'il ne revienne jamais, je le voyais parcourir une forêt avec ses troupes (il me semble qu'il était Général ou quelque chose du genre) et j'étais persuadée qu'il ne reviendrait pas.
Le rêve s'est arrêté ici.
À noter que mon ex et moi même avions fait bien longtemps avant ce rêve un voyage en Italie et passé plusieurs jours à Rome puis à Pompéi.
J'ai parlé dans un autre message des colères que je dois maîtriser, je suis en plein travail là-dessus, mon conjoint part régulièrement en déplacement professionnel, me laissant seule et à chaque fois c'est insupportable pour moi et je ne me l'explique pas car je n'ai pas du tout de problèmes avec la solitude, c'est cette peur d'être séparés et de ne pas le revoir qui me transperce... Ma mère est bipolaire et a fait plusieurs TS lorsque j'étais enfant, et là aussi, c'était l'angoisse lorsqu'elle s'absentait, je craignais de ne pas la revoir et d'être abandonnée...
Voilà je voulais partager ces deux rêves...

Coucou cadorys,

Impressionnant ces rêves, il doit y avoir un lien mais je vais laisser répondre TECKAEL car je suis sur qu'il pourra t'aider sur ce sujet

Gros bisous

le merlinou

Bonjour Cadorys,

Les rêves.. sujet complexe..
Sans chercher à interpréter les tiens (je n'en ai pas la prétention), j'ai lu que des rêves d'époques antérieurs pouvaient nous aider à prendre conscience de ce que l'on avait vécu, et à fermer des boucles karmiques.

Les miens ont toujours lieu à l'époque actuelle et toujours sur la Terre, et pourtant j'aimerai bien voyager (autre époque, autre lieu). Après celui de cette nuit qui me paraissait complexe de prime abord (très prenant, beaucoup de détails), en y repensant, le racontant, j'ai pris conscience que des émotions principales en ressortaient et qu"en fait ce sont toujours à peu près les mêmes: des peurs
-Peur pour les enfants (kidnappés, perdus)
- Peur de la séparation (couple, enfants)

Ces peurs, je savais les avoir avant, mais je pensais avoir assez "travaillé" dessus pour en prendre conscience, avoir assez "travaillé" le détachement, pour qu'elles ne soient plus présentes. Et là, je me rend compte que le message dans mes rêves est toujours là-dessus!!
Aujourd'hui, cela m'a un peu sapé le moral car que faire d'autre pour passer à autre chose??

Et pourtant, je sais que l'on ne sera jamais "séparé" vraiment quoiqu'il nous arrive, que je fais de toute façon déjà le max pour ma famille (donc le reste n'est pas de mon ressort).

Toujours dans les peurs, je regardais hier les interviews de Gitta Mallasz sur Youtube, (toujours essayant de comprendre comment "entendre" plus clairement mon Ange), et au changement de vidéo, je vois sur la droite, une vidéo portant le titre "comment communiquer avec son Ange", curieuse et interpellée, je regarde le début et pendant un bon 1/4 d'heure, la jeune femme explique que son Ange lui dit que tant qu'elle aura PEUR d'entendre ce qu'il a à lui dire, elle ne l'entendra pas et que même si elle a peur de ce qu'il pourrait lui dire pour la guider, de toutes les façons rien ne l'oblige à suivre ce qu'il lui dit... puis j'éteins car cela traine un peu en longueur.
Et là je me dis, tiens j'ai dû être guidée pour regarder exactement ce passage et prendre peut-être conscience de ce qui me bloque. J'y repense aujourd'hui après mes histoires de rêves et je me dit qu'en fait je suis pétrie de PEURS, moi qui pensait avoir acquis un certain détachement, être Zen, sereine, ce n'est apparemment qu'en surface...

Voila, si quelqu'un à la recette, je l'échange contre celle de la gelée de mûres (ou de la tarte!)

Cadorys,

Impressionnants, tous tes rêves !!!

Je me méfie aussi de l'interprétation toute faite des rêves.
Il ne faut pas aller vite en interprétation, sans ça, on va droit vers le faux !!!

Je pense que ton vécu a beaucoup de retentis sur tes rêves, consciemment et/ou inconsciemment.

Je ressens beaucoup de colère dans ton récit..et de la culpabilité.

Bon courage à toi.
cosmos

Coucou Gaïa,

J'ai remarqué qu'en écrivant ses rêves, parfois, il y a un sens qui saute aux yeux, quelque chose qu'on n'a pas forcément saisi juste en y repensant.
Il y a des peurs qui sont bien installées au fond de nous, et pour les déloger, c'est un vrai parcours du combattant...
Je comprends tes peurs, et j'ai les mêmes à vrai dire. On est tous un peu pareils, l'angoisse de perdre les membres de notre famille (conjoint, enfants). C'est l'imagination, doublée des évènements qui se déroulent autour de soi et qui servent d'exemple pour nous dire que si cela arrive à d'autres, ça peut également nous arriver... Enfin c'est ce que je pense...
Mais je crois qu'on devrait vivre l'instant présent sans se poser toutes ces questions et toujours imaginer le pire (je sais c'est facile à dire).
On vit une époque où l'information est partout, on est complètement mitraillés par l'information, et par la communication. A double tranchant, cela permet beaucoup de choses (nous ne pourrions pas être tous là et échanger) mais aussi je trouve cela perturbant car difficile de tout démêler car l'information peut être inexacte et / ou orientée selon les intérêts de certains à des fins de manipulations.
Je ne doute pas une seconde que l'on cherche par tous moyens à rendre les gens peureux et soumis.
Mais, hors de question de se soumettre ! Moi c'est le soleil que j'aime, pas la nuit. La boîte à conneries, je ne l'allume plus que pour regarder un bon film ou un documentaire. De toute façon, avec les enfants, j'ai plus le temps (d'ailleurs la plupart du temps, ça tourne sur des dessins animés, là en ce moment on est sur Bambi   ).
Je sais que je n'ai pas répondu à ta question Gaïa, mais je veux bien la recette de la gelée de mûres si tu veux bien !  

Cosmos, je suis d'accord, il faut vraiment faire gaffe avec l'interprétation, en fait je voulais surtout partager mes rêves car ils m'avaient beaucoup marquée, mais je suis ouverte aux avis.  
Pour la culpabilité je ne pense pas en ressentir vis-à-vis de ces rêves, mais par contre la colère oui, colère de me sentir abandonné par les miens. Mais j'y travaille et elle perd du terrain ces temps-ci. Le plus paradoxal c'est que j'adore la solitude, je suis fille unique et ça ne m'a jamais posé de problème.
En tout cas merci à vous pour vos messages !  

Au fait, j'ai décidé de changer mon pseudo et mettre mon véritable prénom à la place, il y a bien longtemps que je n'étais pas venue sur un forum et finalement je préfères qu'on s'adresse à moi avec mon véritable prénom. Donc ne soyez pas surpris !

Coucou Gaëlle, (trés joli prénom au passage )

Entièrement d'accord avec ton message, et c'est marrant, je vis des doublons car cet après-midi j'ai eu une discussion avec la maman du meilleur ami de mon fils sur ces peurs pour les enfants, que le mental nous mettait dans la tête des scénarios catastrophes (en rêves ou éveillées), et que l'on vivait une époque où mitraillées d'infos "chiens écrasés", on s'inquiétait plus que nos parents qui nous avaient laissé prendre notre envol très jeunes!
Et pourtant comme tu le dis, je me concentre à vivre l'instant présent..

Donc voici la recette de la gelée de mûres que j'ai testé hier:
- Cueillir un bon paquet de mûres,
- les rincer,
- les mettre à bouillir 10mn avec 10cl d'eau
- Les passer au tamis (c'est ce qui est le + fastidieux mais évite les grains dans les dents), bien écraser pour recueillir le max de jus.
- Peser le jus recueilli et mettre le même poids de sucre (j'ai recueilli 840gr de jus mais n'ai mis que 640gr de sucre, n'aime pas harchis sucré) et le jus d'un citron (pour la pectine, compter 1 citron par kilo de mûres mais n'ai pas pesé à la base)
- Monter à ébullition, remuer et cuire de 10 à 15mn selon la consistance désirée.
- Mettre en pot à couvercle (ébouillantés pour l'hygiène) retournés jusqu'au lendemain.
Bon apétit

Coucou Gaïa !

Hier après-midi au bureau, on a eu la visite d'une enfant de 7-8 ans, perdue et en larmes. Elle est rentrée puis a fait demi-tour et allait ressortir. Je l'ai retenue gentiment en lui demandant pourquoi elle pleurait, elle m'a dit qu'elle voulait son papa. Elle m'a fait tellement de peine que j'en aurais pleuré à mon tour ça c'est mon côté trop sensible.
Avec ma collègue nous avons pu d'après son nom (elle avait un dossier chez nous) retrouver les coordonnées de son père et le contacter pour l'informer que sa fille était avec nous. En fait, il était juste à côté, à la poste avec son jeune fils et avait laissé son aînée seule dans la voiture, elle est sortie de l'auto et s'est rendue vers nous croyant retrouver son père...
Avec ma collègue on s'est demandées quelle aurait été notre réaction, retourner à la voiture et la trouver vide, moi perso, je pense direct à un enlèvement et je pense que ça serait la grande panique.... Le monsieur a eu la chance de ne pas vivre ça car il était encore à la poste quand on l'a appelé sur son portable.
Tu vois, je parlais d'expériences autour de soi, en voici un exemple, même si tout s'est bien fini.

Merci tout plein pour la recette de la gelée de mûres, c'est très gentil, je crois que je vais retourner en cueillir ce week-end !